Choisir un vidéoprojecteur UHD 4K
Les vidéoprojecteurs UHD 4K permettent à tous les cinéphiles de retrouver à domicile la qualité d’image des meilleures salles. Films, séries, jeux vidéo, l’image grandeur nature en ultra haute définition vous plonge littéralement au cœur du spectacle. Compatibles HDR, les vidéoprojecteurs UHD 4K offrent un haut niveau de contraste, davantage de nuances de couleurs et plus de détails visibles dans les parties les plus lumineuses comme dans les parties les plus sombres de l’image. Ces projecteurs dernière génération constituent la meilleure solution pour obtenir à la maison une image spectaculaire de plus de 3 mètres de base.
L’Ultra Haute Définition UHD 4K prend tout son sens avec une grande image : au-delà de 2 mètres de base, la résolution Full HD 1080p commence à montrer ses limites. Il faut alors s’éloigner de l’écran pour ne pas distinguer les pixels de l’image. En ultra haute définition 4K sur la même taille d’image, les pixels sont imperceptibles, même en se rapprochant de l’écran. Pour afficher une définition quatre fois plus importante, les vidéoprojecteurs UHD-4K doivent adopter une connectique HDMI dernière génération (version 2.0 et suivantes, compatibles HDCP 2.2). En dehors de cela, ils présentent des caractéristiques similaires aux modèles HD 1080p avec généralement la prise en charge des images 3D, plusieurs modes images paramétrés, des modes images personnalisables, une ou plusieurs entrées HDMI et bien souvent un traitement vidéo propriétaire.
Un vidéoprojecteur 4K HDR est idéal dans un grand salon ou dans une salle de home-cinéma dédiée pour profiter d’une très grande image, avec beaucoup de détails et des couleurs réalistes (ici le Sony VPL-VW290ES).
Pourquoi acheter un vidéoprojecteur UHD 4K ?
À l’heure actuelle, le vidéoprojecteur est le seul appareil offrant une véritable sensation d’immersion avec une image grandeur nature qui peut atteindre voire dépasser 3 mètres de base. Avec sa définition quatre fois plus élevée que la haute définition Full HD 1080p, un vidéoprojecteur UHD 4K peut projeter des images de plus de 4 mètres de base en conservant une lisibilité exceptionnelle, sans que les pixels ne soient visibles. Vous profitez ainsi de vos films, séries et jeux vidéo sur très grand écran et pouvez même diffuser sans fil des vidéos depuis votre smartphone grâce à la fonction mirroring de certains vidéoprojecteurs connectés.
UHD et 4K
Ces deux normes d’image vidéo en très haute définition définissent deux formats d’image légèrement différents:
- La norme UHD (Ultra Haute Définition) désigne une image au format 16:9 avec une définition de 3840 x 2160 pixels, soit quatre fois la définition HD 1080p qui compte 1920 x 1080 pixels.
- La norme 4K désigne une image au format 1,85:1 (format cinéma standard) avec une définition de 4096 x 2160 pixels. Il faut donc bien faire le distinguo entre les images captées pour la télévision (UHD) et celles tournées pour le cinéma (4K).
HDR – High Dynamic Range
La technologie HDR permet de profiter d’images plus lumineuses et mieux contrastées avec des couleurs riches et nuancées.
La plage dynamique d’une image (“dynamic range” en anglais) désigne l’écart mesuré entre sa partie la plus claire et sa partie la plus sombre. Plus la plage dynamique d’une image est étendue, plus cette dernière est contrastée et lisible, dans les zones sombres comme dans les zones claires. Les noirs et les blancs sont plus nuancés, les couleurs plus riches et plus subtiles.
Le vidéoprojecteur UHD-4K BenQ W2700 est compatible HDR10 pour projeter des images, avec de nombreux détails visibles dans les zones sombres comme dans les zones les plus lumineuses.
Un vidéoprojecteur compatible HDR est donc en mesure d’afficher des images avec des écarts de luminosité plus marqués entre les zones plus sombres et plus claires. Or l’œil humain est extrêmement sensible aux variations d’intensité lumineuses. Le bénéfice à l’image est alors immédiatement perceptible, avec un contraste plus important, davantage de nuances dans l’échelle de luminosité, donc également dans les couleurs, mais aussi plus de détails visibles dans les parties lumineuses comme dans les zones sombres de l’image.
Voir le guide : Tout savoir sur le HDR et le Dolby Vision
Un rapport compacité/taille d’image inégalable
La majorité des projecteurs ultra HD sont à peine plus encombrants que leurs homologues HD 1080p. Cependant, les vidéoprojecteurs UHD 4K les plus haut de gamme présentent un encombrement généralement supérieur qui s’explique par deux principaux facteurs :
- La taille supérieure de leur optique, qui doit laisser passer un maximum de lumière et dont la qualité doit être irréprochable pour préserver le piqué de l’image.
- La puissance importante de la lampe, qui nécessite la présence d’une ventilation adéquate. Pour qu’elle soit la plus silencieuse possible, les fabricants font souvent appel à des ventilateurs de grand diamètre opérant avec une vitesse de rotation réduite, ce qui assure une circulation efficace de l’air en maintenant un niveau sonore négligeable. Les plus petits projecteurs sont généralement plus bruyants puisqu’ils offrent peu de place pour loger une ventilation à la fois discrète et efficace.
Pour bien choisir son vidéoprojecteur UHD 4K, il faut prendre en considération son emplacement dans la pièce et son éloignement par rapport à l’écran.
Type de projecteur | Distance de projection | Taille image projetée |
Projecteur à focale ultra courte (très grand angle) | 15 à 60 cm | 2 m à 3,8 m de diagonale (80” à 150”) |
Projecteur à focale courte | 1 m à 4 m | 1 m à 3,8 m de diagonale (40” à 150”) |
Projecteur classique | 1,5 m à 7 m | 1,5 m à 5 m de diagonale (60” à 200”) |
Projecteur à focale longue | 2 m à 10 m | 1,5 m à 7,6 m de diagonale (60” à 300”) |
Voir notre calculateur d’écran.
Avec un vidéoprojecteur UHD 4K, la qualité d’image et la définition sont telles qu’il est possible pour les spectateurs de se rapprocher plus près de l’écran qu’avec un vidéoprojecteur HD 1080p, sans craindre de distinguer les pixels qui composent l’image.
La luminosité
La luminosité est un facteur déterminant lorsqu’on souhaite faire de la vidéoprojection dans une semi-pénombre voire en plein jour. Elle s’exprime en Lumens ANSI. Pour obtenir une qualité d’image optimale, on privilégiera toujours une projection dans la pénombre, ou mieux, dans l’obscurité. Un vidéoprojecteur UHD 4K lumineux est cependant un atout pour obtenir une image de très grande taille. En effet, en éloignant le vidéoprojecteur de l’écran pour obtenir une plus grande image, la luminosité de la scène affichée décroît puisque la même quantité de lumière est dispersée sur une plus large zone.
Avec sa très haute luminosité de 3400 lumens, le vidéoprojecteur Optoma UHD42 peut être utilisé en pleine journée dans une pièce partiellement éclairée.
Le ratio de contraste
Essentiel dans le cadre d’une utilisation home-cinéma, le contraste du vidéoprojecteur UHD 4K est défini par le rapport de valeur entre le noir le plus sombre et le blanc le plus lumineux qu’il est en mesure d’afficher. Cette valeur s’exprime par un rapport de XXXX:1. Pour un usage home-cinéma, il est recommandé de faire le noir complet dans la pièce de projection pour optimiser le rendu colorimétrique de l’image projetée. On privilégie alors un vidéoprojecteur UHD 4K offrant un taux de contraste élevé plutôt qu’une forte luminosité.
Une pièce de vie aux murs clairs peut atténuer le contraste de l’image projetée. Dans ce cas, il est bénéfique de peindre d’une couleur un peu plus sombre le mur qui reçoit l’écran.
La pièce dans laquelle se déroule la projection peut parfois réduire le contraste réel de l’image. C’est notamment le cas dans une pièce de vie dans laquelle les murs autour de l’écran sont de couleur claire. Ils diffusent alors la lumière et en renvoient une partie vers l’écran, ce qui réduit le contraste final. Pour exploiter tout le potentiel des meilleurs vidéoprojecteurs, il est préférable d’avoir un environnement sombre autour de l’écran. Si cette modalité s’avère facile à mettre en œuvre au sein d’une salle dédiée, elle peut aussi être obtenue dans une pièce de vie en plaçant par exemple un rideau sombre derrière l’écran. Ce qui améliore considérablement le contraste final. À l’inverse, la projection dans une pièce entièrement blanche aura pour conséquence une image au contraste réduit. À noter que dans une salle dédiée, le plafond et les murs devront idéalement être sombres et mats, comme dans une salle de cinéma.
Dans une salle home-cinéma dédiée, les murs sombres optimisent le contraste de l’image projetée.
Lampe classique ou laser phosphore ?
Les lampes classiques chauffent considérablement, ont une durée de vie limitée à quelques milliers d’heures et entraînent une dérive colorimétrique. Leur intensité baisse en outre à mesure qu’elles vieillissent, d’où la nécessité de les changer régulièrement. Elles nécessitent un système de refroidissement efficace (hélas, souvent bruyant), sans oublier un entretien fréquent pour dépoussiérer les circuits de ventilation.
Les lampes laser phosphore sont quant à elles plus lumineuses, durent plus longtemps (20 000 heures et plus) sans perte de luminosité ni dérive colorimétrique. De même, elles dégagent moins de chaleur et permettent de reproduire une palette de couleurs plus étendue. Leur flux lumineux est par ailleurs modulable afin d’améliorer le contraste de l’image. Ces dernières coûtent cependant bien plus cher et ne sont pas remplaçables.
L’éclairage du vidéoprojecteur UHD-4K LG BU50NST est assuré par une lampe laser offrant une luminosité maximale de 5000 lumens. Sa durée de vie est estimée à 20 000 heures au moins.
Les technologies de projection : DLP, 3LCD, SXRD, D-ILA
En projection DLP, la lumière traverse une roue chromatique composée des trois couleurs primaires (rouge, vert, bleu) avant d’être réfléchie par une micropuce composée de miroirs microscopiques représentant chacun un pixel de l’image. Chaque miroir peut être actionné plusieurs centaines de fois par seconde pour réfléchir plus ou moins de lumière vers l’objectif. Un pixel peut ainsi être affiché plus ou moins lumineux, ou noir s’il est orienté en dehors de l’axe de l’objectif, vers un matériau absorbant la lumière. L’image est donc créée en projetant successivement les composantes rouge, verte et bleu de l’image. C’est ensuite le cerveau, grâce à la persistance rétinienne, qui recompose l’image en couleur.
Malheureusement, sur les scènes d’action rapide ou sur les images très contrastées, certaines personnes perçoivent des “traînées” de couleur primaire à l’image avec un effet de type “stroboscopique”. Pour contrer ce phénomène, les fabricants utilisent de plus en plus des roues chromatiques à plusieurs segments avec une vitesse de rotation élevée ou une source lumineuse LED RVB (Rouge Vert Bleu) sans roue chromatique, pour réduire drastiquement voire éliminer cet effet arc-en-ciel.
Avec un projecteur DLP, la lumière blanche traverse une roue chromatique qui tourne à haute vitesse pour afficher les composantes rouge, verte et bleue de l’image.
La technologie 3LCD exploite trois micro-panneaux LCD (un par couleur primaire) et repose sur un système de miroirs dichroïques qui séparent en trois couleurs (rouge, vert et bleu) la lumière blanche émanant de la lampe. Chaque matrice LCD traversée par la lumière crée une image distincte et les trois images RVB sont ensuite combinées à l’aide d’un prisme pour former une image en pleine couleur qui est projetée à l’écran à travers l’objectif.
Les vidéoprojecteurs Epson exploitent la technologie de projection 3-LCD. La lumière blanche de la lampe est divisée en trois composantes primaires adressées à chacune des trois matrices LCD. L’image finale est ensuite recomposée en réunissant ses trois composantes (rouge, vert et bleu) grâce à un prisme.
Les technologies de projection SXRD et D-ILA développées respectivement par Sony et JVC combinent le meilleur du DLP et du LCD en exploitant la technologie LCoS (Liquid Crystal on Silicon) qui fonctionne par réflexion de la lumière. La lumière blanche de la lampe est séparée en trois faisceaux RVB dirigés chacun vers une des trois matrices chargées de produire l’image, chacune dans une composante couleur (rouge, vert et bleu). Les micro miroirs qui tapissent le fond de chacune d’elles réfléchissent ensuite la lumière vers un prisme qui recombine les trois composantes de l’image avant de la diriger vers l’objectif. Ces technologies offrent un temps de réponse très rapide (fluidité) et un excellent contraste.
Technologie SXRD Sony : la lumière de la lampe est divisée en 3 flux distincts dirigés séparément vers chacune des matrices de couleur primaire (rouge, vert, bleu). Un prisme réunit ensuite les trois flux lumineux en un seul, dirigé vers l’optique pour projeter l’image.
Qu’est-ce que l’Offset ?
En vidéoprojection, le terme Offset désigne l’écart de hauteur entre le plan de l’objectif du vidéoprojecteur (posé horizontalement) et la limite haute de l’image projetée. Il est parfois baptisé “décalage de projection” ou “position de projection”. Ce décalage est lié à la conception même de l’optique du vidéoprojecteur. Il n’est donc pas réglable.
La valeur de l’Offset s’exprime en pourcentage de la hauteur de l’image projetée :
- un Offset à 100% signifie que le haut de l’image est positionné à une hauteur correspondant à 100% de la hauteur de l’image projetée par rapport à l’axe de l’objectif (le bas de l’image projetée est donc situé sur le même plan que l’objectif),
- un Offset à 125% signifie que le haut de l’image est positionné à une hauteur correspondant à 125% de la hauteur de l’image projetée par rapport à l’axe de l’objectif (le bas de l’image projetée est décalé vers le haut d’une valeur correspondant à 25% de sa hauteur).
Ainsi, avec un Offset de 125%, pour une image projetée de 1 mètre de hauteur, le bas de l’image se situe 25 cm au-dessus du plan de l’objectif, et le haut de l’image 125 cm au-dessus de ce plan.
Une valeur d’Offset importante permet de décaler l’axe projecteur / image sans déformation de cette dernière, donc sans avoir recours à une correction trapèze. Ainsi, on peut poser le vidéoprojecteur bien à plat sur une table basse et projeter une image au-dessus du niveau de cette table basse, ou bien monter le vidéoprojecteur au plafond et projeter une image vers le bas, sans incliner le projecteur, donc sans que l’image subisse de déformation.
À l’inverse, avec un vidéoprojecteur dont l’Offset est de 100%, il faut soit placer le vidéoprojecteur exactement dans l’axe horizontal du bas de l’image (ou du haut de l’image en montage plafond), soit l’incliner, avec pour résultat une déformation de l’image à corriger dans les limites de la correction trapèze.
Lens Shift et correction trapèze
Le lens shift est un procédé mécanique de décentrement, c’est-à-dire de décalage optique de la lentille d’un vidéoprojecteur. Il permet de décaler l’image horizontalement et verticalement sans la déformer lorsqu’on ne peut pas placer le projecteur exactement dans l’axe de l’écran.
Le lens shift agit directement sur l’alignement des lentilles pour décaler l’image en hauteur et en largeur sans la dégrader.
La correction trapèze (ou keystone) est un procédé électronique permettant de corriger la géométrie de l’image. Lorsqu’on est contraint d’incliner le projecteur vers le haut ou vers le bas ou de l’orienter vers la gauche ou vers la droite pour projeter sur l’écran, l’image est déformée, avec des bords verticaux ou horizontaux non parallèles. On peut corriger cette forme de trapèze grâce à un traitement numérique par compression de pixels en les déformant sur une plage de ± 30 degrés (variable suivant les projecteurs) afin de rétablir la géométrie de l’image. L’image retrouve alors une forme parfaitement rectangulaire.
La correction trapèze permet de rétablir le parallélisme des bords horizontaux et verticaux de l’image lorsque le vidéoprojecteur n’est pas parfaitement face à l’écran.
La connectique
Pour être en mesure d’afficher une image de 3840 x 2160 pixels, un vidéoprojecteur UHD 4K doit posséder a minima une entrée HDMI compatible, au standard 1.4 (limitée à une fréquence de 24/30 images / seconde en SDR) ou idéalement HDMI 2.0 ou supérieure, pour la prise en charge des contenus UHD 4K HDR (jusqu’à 60 images / seconde voire plus en HDMI 2.1). D’autres types de connecteurs peuvent être présents : vidéo-composite, S-Vidéo, RGB-YUV, Data (RGB composantes pour l’informatique), DVi, Ethernet et synchro 3D. Pour obtenir la meilleure qualité d’image possible, on prendra soin de sélectionner la connectique offrant la définition maximale pour chaque source.
La connectique de ce vidéoprojecteur UHD 4K comprend deux entrées HDMI 2.0 compatibles 4K HDR jusqu’à 60 images / seconde.
Les vidéoprojecteurs connectés
C’est une tendance qui gagne du terrain chez les fabricants de vidéoprojecteurs : l’intégration d’un système d’exploitation (Android TV ou autre) conjuguée à un lecteur multimédia et une connectivité réseau / Internet. De quoi permettre d’accéder à de nombreuses sources de divertissement sans avoir besoin d’un lecteur Blu-ray ou d’un lecteur réseau AV. Les films numérisés partagés sur le réseau local, mais aussi Netflix, Disney+, Prime Video, YouTube et une multitude d’autres services en ligne sont alors à portée de clic depuis la télécommande du vidéoprojecteur.
La 3D
Alors que les fabricants de téléviseurs ont tout simplement abandonné la 3D, les fabricants de vidéoprojecteurs continuent à proposer des modèles compatibles. Il faut dire que la technologie d’affichage en 3 dimensions sur une grande diagonale offre une véritable sensation d’immersion au cœur de l’image, accentuant le réalisme et l’implication du spectateur. Désormais, la 3D s’affiche en haute définition avec une colorimétrie aussi riche qu’en 2D.
La vidéoprojection est aujourd’hui l’unique moyen de profiter des films en 3D dans son salon ou dans une salle de home-cinéma dédiée. Compatible avec toutes les lunettes 3D à technologie de synchronisation DLP Link, l’Optoma UHD42 projette des images 3D 1080p.
Dans le monde de la vidéoprojection, la technologie 3D Active est la règle, avec des lunettes à obturateur nécessitant d’être alimentées en énergie pour fonctionner (piles ou batterie rechargeable). Le vidéoprojecteur diffuse alternativement une image destinée à l’œil droit puis une image destinée à l’œil gauche, plusieurs dizaines de fois par seconde (50 images à droite alternées avec 50 images à gauche par seconde avec un vidéoprojecteur offrant une fréquence de rafraîchissement de 100 Hz). Les lunettes actives intègrent un module synchronisé avec le vidéoprojecteur qui déclenche autant de fois par seconde l’ouverture et la fermeture de chaque verre (qui devient alternativement transparent puis noir), pour que chaque œil reçoive l’image qui lui est destinée. Le cerveau n’a plus qu’à réunir ces images pour percevoir l’image tridimensionnelle.
La majorité des fabricants de vidéoprojecteurs proposent leurs propres lunettes 3D. Il existe également des modèles universels développés par des fabricants tiers comme ici les Xpand X105 Lite.
La technologie d’affichage 3D passive n’existe pas en vidéoprojection, sauf en installant deux vidéoprojecteurs chargés chacun de diffuser soit l’image pour l’œil gauche, soit l’image pour l’œil droit. Outre qu’elle est plus coûteuse – il faut deux vidéoprojecteurs identiques ! – cette solution implique une installation et des réglages très complexes.
Le point sur la synchronisation des lunettes 3D avec un vidéoprojecteur UHD 4K
Il existe 2 technologies différentes pour synchroniser les lunettes avec le vidéoprojecteur :
– La synchronisation RF (radio-fréquences) utilise des ondes radio pour synchroniser les lunettes 3D. Le vidéoprojecteur intègre un émetteur RF qui envoie les données de synchronisation au récepteur intégré aux lunettes. On peut également utiliser un pack lunettes + émetteur 3D RF d’une marque tierce. Il faut alors brancher l’émetteur 3D sur le port de synchronisation 3D du vidéoprojecteur.
– La synchronisation DLP Link est disponible uniquement sur les vidéoprojecteurs exploitant la technologie de projection DLP. Intégrée directement dans la puce DLP du projecteur, elle permet de synchroniser les lunettes 3D au projecteur en permanence, grâce à un signal spécifique inséré de manière transparente entre chaque trame vidéo. Le capteur implanté sur les lunettes détecte ce signal pour synchroniser l’obturation alternée du verre droit et du verre gauche.
Les supports muraux et plafond
Un support pour vidéoprojecteur est quasi indispensable pour une installation sédentaire, d’autant plus lorsqu’on se fait régulièrement des séances cinéma ou des sessions de jeux vidéo sur grand écran. Le support mural ou le support plafond pour vidéoprojecteur est par ailleurs une solution d’intégration idéale dans une salle dédiée.
Le support plafond NorStone Skye Proje-S peut accueillir un vidéoprojecteur pesant jusqu’à 10 kg. La hauteur est réglable, ainsi que l’inclinaison verticale (+/- 15°).
Le support plafond facilite le placement optimal du vidéoprojecteur en fonction de sa focale et de la taille de l’image désirée. Une fois l’appareil en place et les câbles tirés, il ne reste plus qu’à faire les réglages une bonne fois pour toutes ! Rien de plus agaçant, en effet, que de devoir, à chaque projection, refaire les réglages lorsqu’on utilise son vidéoprojecteur posé sur une table et qu’on le range dans sa sacoche une fois le film terminé… Quasiment tous les projecteurs intègrent une fonction de retournement de l’image pour pouvoir être ainsi suspendus à l’envers au plafond.
Le support pour vidéoprojecteur Vogel’s EPW-6565 est orientable à 360° et inclinable sur 20°.
Nous proposons de nombreux supports de vidéoprojecteurs universels compatibles avec la majorité des vidéoprojecteurs. Certains modèles sont orientables et inclinables, d’autres ont une potence réglable en hauteur et certains disposent même d’un système pour passer les câbles. Pour chaque support est indiquée la charge maximale supportée afin de faciliter le choix du modèle le plus adapté à chaque vidéoprojecteur.